C.A.S.E.
Quatre lettres pour la mutation : les technologies, le changement climatique ainsi que la société et son comportement d’achat provoquent des modifications profondes dans l’industrie automobile. Le véhicule de l’avenir roule de manière autonome, est entièrement connecté et dispose d’une propulsion alternative. Il n’appartient plus seulement à un individu, il est partagé. Ces quatre grandes tendances caractérisent la transformation.
Les autos de l’avenir seront des machines commandées par un logiciel, reliées par le smartphone, qui analysent les données pour apprendre et communiquent avec des conducteurs et d’autres autos. Cette connectivité rend possible pour le client une nouvelle dimension quant au confort, à la sécurité et à l’entretien. Elle est cependant liée à des défis relatifs aux compétences en logistique des fabricants. Des coopérations avec des entreprises de la technologie sont une voie possible.
Avant la grande percée, il s’agira encore de franchir des obstacles. Outre les conditions de technique de la sécurité pour laisser manœuvrer un véhicule de façon autonome dans une situation de trafic très complexe et non prévisible, il faut aussi éclaircir des questions de droit. Qui est responsable dans le cas d’un accident quand les occupants du véhicule ne sont plus que des passagers ?
Le marché du Car-Sharing croît et se différencie : davantage de fabricants de voitures traditionnels entrent sur le marché. Augmente aussi le nombre de services pour le partage de voitures privées et les occasions de covoiturage. Des véhicules roulant tout seuls comme les « Robotaxis » encourageront et établiront de nouveaux concepts de mobilité.
Ce ne sont pas seulement les conditions-cadres technologiques, mais surtout aussi politiques et légales pour la réduction du CO2 qui mènent les innovations vers des technologies d’entraînement alternatives. L’électrification est au centre. Tous les grands fabricants s’en occupent et l’acceptation par les clients s’améliore.
L’industrie automobile suisse est, en tant que fournisseur, impliquée dans le réseau global de création de valeur aussi bien pour l’acquisition que pour la commercialisation. Les entreprises offrent actuellement avant tout des produits physiques, mais elles se profilent aussi de plus en plus dans les domaines de la logistique et de l’électronique. D’une manière générale, les nouvelles technologies représentent un grand potentiel d’avenir pour les entreprises suisses.